Space Invasion II
“C’est de l’identité qu’est née la différence“
Heinz Pagels
La galerie Fabienne Levy expose les œuvres d’étudiants en art visuel de diverses écoles de Suisse. Romande. Fabienne Levy souhaite donner aux étudiants la possibilité de se familiariser avec un espace d’exposition et d’apprendre à parler de leur travail au public. La totalite des ventes revient aux etudiants.
Fabienne part du principe qu’il est important de créer des synergies au sein même des villes. Les galeries doivent servir de ponts entre les jeunes artistes et le public.
Artistes :
Alexeï Monney (1990, Suisse)
Le travail d’Alexeï Monney appartient à la jeune génération dont l’oeuvre se caractérise par une consciencesocio-critique solide. Il crée des scénarios contrastés à partir d’objets du quotidien ou d’objets trouvés, de déchets et de matériaux de construction. En jouant avec les traditions de l’assemblage et du collage il met en avant, en matière de contenu, la représentation d’un cosmos disparate. Son travail est basé sur des thèmes tels que la consommation, les inégalités sociales, la domestication et l’enfance comme point de départ. Avec une ironie féroce et une hybridation ciblée, Alexeï Monney exagère l’abondance d’informations jusqu’à en perdre la signification initiale.
César Axel (1992, Mexico)
Four plates featuring an alchemist lab during a process of distillation underneath a bright green line, and a copper mirror featuring the text “I’ll never believe the trees are out there because of the map”. The reflection stares back at the viewer warm reddish gaze. There is value in retracting to see if we are following the map instead of the territory. Commonly identity is displayed as something that is happening from the outside than from the inside. How can we map out our identity before exploring it?
Emma Rssx (1996, France)
Le travail d’Emma explore la notion d’espace. L’espace physique et émotionnel du corps, des entrailles, de l’utérus, de la pièce que nous nommons maison à l’envergure de la ville dans laquelle nous vivons. l’espace comme un sol aussi, sur lequel on marche, pleure, piétine, tourne, tombe. L’espace du langage, compris comme une architecture, libre d’être agencée en formant, déformant, reformant. Et tous les interstices – zones mouvantes à penser – qui composent le(s) réel(s), réels quel’artiste cherche à habiter par son travail plastique, linguistique, et sonore.
Filippo Bisagni (1987, Italie)
Les deux travaux appartiennent à la série ‘Rustic Indoors’, réalisés à travers la technique combinée de l’impression numérique et du collage : une toile vide montée sur un châssis montre trois niveaux imprimés sur différents types de papier et détourés aux silhouettes. Les œuvres mettent en relation des sujets et paysages de la renaissance italienne avec des images de pornographie amateur trouvées sur Twitter. Ce projet a été conçu pendant les mois de confinement dû à l’épidémie de Covid. Il veut montrer une sexualité réduite à un simple acte mécanique et parallèlement une fuite dans un paysage en même temps réel et idéal.
Inés Maestre (1992, Spain)
This project reflects on the multitude of ways in which we as human beings reproduce patterns and maintain beliefs, we instinctively hold throughout our lives without knowing where they come from or why they are in our structure as individuals. Specific reactions, emotions, vulnerability of attachments, affective connections, sexual desires among others are fully reflected in behaviour patterns, also referred to chains of behaviour, highlighting their nature as a complex linking of simpler segments of behavior. “You can’t pick your father, but you can pick your daddy” materializes in tangible forms the idea of battling against the self to avoid stumbling over and over again over the same stone.
Katia Leonelli (1997, Suisse)
Le projet a pour objectif de nous questionner sur nos identités numériques. La pièce est composée d’autoportraits peints à l’huile et de miroirs. Les images sont le résultat de photos et de photos de photos prises à travers des filtres Instagram. Censés nous rendre plus beaux, ces filtres nous proposent une image de nous inversée et “améliorée”.
Leonardo Pellicanò (1994, Italy)
Leonardo’s work is an exploration into the potentiality of the imagination, painting is used as means for giving it a sense of dimensionality. The works presented are a series of small size paintings, dark, and meditative works, creating a feeling of stillness in the constant proliferation of reverie. The size and colors allow for intimate micro cosms to unfold, always divided by an horizontal horizon line. Hollow heads, portraits of himself and the people in his life become the subject for metaphysical meditations. The sculpture is the first one of the series ‘Artifacts’, which are vanitas, or mournful goodbyes to the living.
Mayara Yamada (1992, Brésil)
Le diptyque DRAPEADA est le résultat de la première recherche sur le mouvement migratoire fait par l’artiste Mayara Yamada. Une des photos a été prise à Pará, état d’origine de Mayara en Amazonie brésilienne.L’autre à Paris lors de sa première année en Europe. L’artiste a recherché les possibles relations plastiques et sémantiques entre les drapeaux des deux lieux portant les mêmes couleurs.
Mindaugas Matulis (1997, Lituania)
Adoration of a mystical T-Shirt, reflects on the Tshirt as an Icon of popular culture, it allows to dress nearly everybody effortless in normed industrial standart. It is a symbol of the phenomenon that sooner or later the whole world and its representation has become a consumer good. Just as the shepherd herds sheep, which do not belong to him but to the farmer: he is an administrator. In the same way, the contemporary manager is an administrator. The shepherds sheep are the managers T-shirts.
Peilian Li (1994, China)
[72, 72, 120] approaches symbolic notions of power and their influence on personal identity, re- ferences a childhood encounter with ideology through the Chinese Youth Pioneer Team and their ideological rituals that ground a collective philosophy. Through the three paintings and a sculpture, Peilian Li reveals the tenderness of childhood that re- mains even when confronted with asymmetrical power and how symbols experienced during one’s youth become larger than life.
Stefano Baldini (1996, Italy)
This photographic and textual work is inspired by the stories of Stefano’s family. The fragments that can be read beneath the photographs are scattered pieces of the same storyline: one or more lives, exposed through intimate details, but at the same time with blurred contours. Thanks to the stories and photographs kept by Stefano’s grandmother, the artist tried to reconstruct a world in which he never lived, but that together they’ve rediscovered.
Tudor Ciurescu (1996, Romania)
The works presented are composed of six paintings that can be viewed both as individual or as a whole. They are a reflection of the artist’s background in printing methods and image making and his interest in contemporary culture and technology and how these two worlds create objects of desire.
Valentina Parati (1996, Italy)
KMQ is a project that is part of the personal archive concerning club culture and the language around this culture. The fascination towards these elements is directed to the research of messages, of codes within this medium that is the ‘’flyer’’, representing and highlighting them through these prints.
Vanessa Udriot (1991, Suisse-Uruguay)
L’identité se construit et se cultive. L’utilisation de symboles, comme les fleurs nationales, permet de renforcer un sentiment d’appartenance et de se différencier des autres nations. Généralement décidés au niveau politique, on les charge artificiellement d’émotions, de valeurs, de messages. Mais quel est notre rapport ou notre attachement à ces symboles nationaux? Qu’en est-il lorsque ceux-ci sont sujets à des controverses ou reflètent une part sombre de l’Histoire?